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Le blog d'une parisienne

Le blog d'une parisienne
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16 juin 2006

Vendredi 16 Juin 2006 10h01 we soon

Couchée à 2h30.... encore crevée. Ce soir je cuisine des tapas et des cocktails avec une amie sous la direction des ateliers des chefs. C'est cool.

Bon le mec d'hier, je le connaissais déjà, je ne l'avais jamais regardé ou disons envisagé et il semble que lui m'avait vu...Et je l'ai rencontré il y a bien 10 ans pourtant et puis il est pas mal, ben non, je l'avais jamais regardé. Du coup je vais m'y intéresser un peu plus pour voir ce que ça donne. La soirée d'hier assez grandiose, avec sophie Marceau et plein de people de second rang mais aucune touche, rien d'intéressant vraiment...sauf les homo, je sais pas ce que j'ai en ce moment je ne rencontre que des homo charmants distingués, virils! séduisants...Faut que j'arrête absolument!

Bon let see, va falloir que je bosse quand même.

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15 juin 2006

pas de paillettes

Non non je ne suis certainement pas une parigote à paillette, tout juste une débutante qui prend ses marques dans une vie de femme, déçue par une grande histoire, qui découvre la vie seule (j'ai toujours habité avec quelqu'un) avec ses joies et ses peines, et quand même une envie de rencontrer à nouveau quelqu'un qui donne envie de construire.

Bon j'ai plein de rdv ce soir, une amie qui a l'air de vouloir me présenter "non non je t'assure c'est juste un copain, c'est pas pour te le présenter mais tu viens hein???" à 18h30, puis une autre le bras dans le plâtre à 20h, Alex à 21h30 pour boire une coupe, et ensemble à 22h pour cette fameuse soirée... Et je suis déjà naze. C pas grave, on ne vit qu'une fois!!!!

Mais les rdv arrangés c'est vraiment de lamerde ça marche jamais, je me sens vexée à chaque fois qu'on me présente des mecs aussi ininteressants ou carrément imbus de leur personne ou repoussant.... je me dis mais merde j'inspire ça???? en même temps ce sont des nanas qui mes les présentent et je me dis que si c'était vraiment des mecs bien elles se les seraient gardés pour elle. Non? A voir....

15 juin 2006

Jeudi 15 Juin 2006

10h23

J'étais bien à la bourre ce matin.

Il était 9h quand je suis partie de chez moi, pour être là à 9h.

Passage sur les quais, dans ma bagnole, c'est trop beau Paris, ma ville. Même s'il fait gris ce matin, mon ipod branché, "sunny..." De bon poil, la tête dans le .... Mais de bon poil! Voyons voyons cette journée...ce soir je vais à une soirée de TV5 à la Scala non non ne rigolez pas, la scala est devenue the must des sorties quand vous êtes un peu branchouille, ce que je ne suis pas particulièrement mais je regarde ça de loin et tente de participer un peu.... C'est Alex mon meilleur ami qui m'y embarque. Je suis naze mais j'ai un bon feeling pour rencontrer des gens aujourd'hui alors je vais me bouger les fesses et y aller!!!!Voilà. Des news de personne en particulier, cocktail hier soir de ma boite, puis dîner avec Alexandre pour le briefer...car je l'ai fait engagé dans la boite!!!!! trop cool d'avoir son meilleur pote avec soi. Il commence le 26/06/06.

Suite au^prochain numéro. plus tard....

14 juin 2006

Mardi 14 Juin 2006_ Bonjour tout le monde

Bonjour à vous qui trainez par là....

je serais ravie d'avoir votre avis sur ce que je mettrais dans ce blog, alors n'hésitez pas.

Je me présente un peu: J'ai 27 ans, un job intéressant mais qui paye mal, je suis une vraie parisienne, et puis j'ai envie de vous laisser découvrir la suite et d'attaquer direct.

15h05

je devrais pas être entrain d'écrire, je suis au boulot. Je sors d'une période intense de taff et là j'ai, 1) plus du toute  envie de bosser, 2) plus d'urgence donc possibilité de surfer un peu et d'écrire. Oui très envie d'écrire et peut être de récolter quelques bons conseils.

En gros?

7 mois. Oui, ça fait 7 mois que je suis séparée de K. Au bout d'un mois on habitait ensemble, chez lui, dans le 6eme. J'étais étudiante, lui était avocat dans un gros cabinet américain. Il disait qu'on l'anesthésiait avec un gros salaire. C'était génial, on se voyait dès qu'on pouvait, il s'échappait de son boulot, c'était passionné, tendre complice, on pouvait pas se passer l'un de l'autre. Ca, ça a duré 1 an et demi/ 2 ans. Après il m'a dit, un soir, qu'il était malheureux dans son boulot. Et qu'est ce que je pensais de son idée de monter son cabinet? je voyais des étincelles dans ses yeux, je voyais la lumière, le feu la joie, un gamin qui rêve, je voyais l'homme que j'aimais le plus au monde qui me demandait son soutien. J'ai dit OUI OUI OUI vas y sois heureux, brille encore plus mon amour court va vole et devient!!! Je serais là, je serais toujours là à t'aimer comme au premier jour. Je te soutiendrai, je t'aiderai. Et tout ça, c'est vrai, et encore aujourd'hui, je l'aime comme au premier jour, même si c'est fini et que c'est moi qui suis partie.

Et là, là, les emmerdes ont commencé. On peut pas décrire 3 ans avec quelqu'un. Mais si je devais en dire des choses qui paraissent inutiles mais oh combien représentatives de ces petits riens qui transpirent le bonheur. Nos we enfermés, DVD, PS2 lui aux manettes et moi avec les codes à composer pour avoir de supers pouvoirs, à le guider, les joints, le sexe, la tendresse. Ce contact perpétuel, avez vous déjà eu un labrador? un labrador quand il se couche, il vient se mettre prêt de son maître pour rester en contact. Un rien, un bout de lui qui reste toujours en contact avec celui qu'il aime. Ben nous, sans maître et sans chien, on avait besoin de ce contact. Quels fous rires, quel pied....Tous les jours je trouvais une surprise à lui faire, un truc à manger à lui faire découvrir, un gadget, tout ce qu'il voulait je me renseignais dessus, ma vie aurait pu se consacrer à son bonheur que j'aurais été la plus heureuses des femmes. Et lui me laissait faire, me laissait l'aimer aussi fort, en redemandait.

J'ai commencé mon premier boulot. C'était dur, très très dur. Je bossais comme une chienne payée à la moitié du smic les 4 premiers mois mais dans la plus grosse boite de la profession, celle pour laquelle les gens auraient presque payé pour y rentrer donc pas question de laisser passer. Du coup, je dormais! je rentrais et je m'endormais... J'arrêtais pas les courses, la cuisine le ménage, les surprises...mais j'étais épuisée de découvrir ce monde du travail.

Et lui, lui il a commencé son cabinet, avec son associé de son ancienne boite. J'ai visité des tonnes de locaux, des bureaux, j'ai acheté tous les magazines immobiliers de bureaux, j'ai épluché pendant des heures les offres, j'étais la seule à le soutenir, à y croire, à l'aider. Son associé se réservait le droit de ne pas le suivre tant que rien n'était vraiment sur, ses parents étaient dubitatifs, ses amis pas chauds. Moi je l'aimais. Tout simplement.

J'ai envie d'abréger la période de décadence mais si vous voulez en savoir plus, je vous raconterai.

Résumé: obsédé par son boulot, on a tout de même emménagé ensemble, dans un appart qu'on a acheté en commun. Enfin j'avais 15%. On s'est beaucoup disputé pour savoir quelle serait ma part de l'appart d'ailleurs. Bref 3 mois plus tard, ça faisait plusieurs mois que je rentrais chez nous en craignant nos retrouvailles, je pleurais tous les jours, il était invivable mais je n'arrivait pas à l'aimer moins.

Mais, avec une mère alcoolique et suicidaire, on a un instainct de survie absent ou hyper développé dans les cas de crise.

Donc, 3 mois plus tard, un soir, après avoir questionné 3/4 personnes pour savoir si elles pouraient m'héberger, j'ai attendu que l'engueulade arrive. Dimanche soir. Il revenait du cabinet (encore). L'engueulade, comme prévu. Il ne prend pas de décision mais j'ai l'impression qu'il ne m'aime plus. Je le pousse à me dire qu'il me quitte. Il ne veut pas le dire. D'ailleurs il veut arrêter cette discussion, mais pas moi, parce que je peux plus, parce que c'est maintenant, parce que je souffre trop. Alors je lui dit cette phrase que je me suis déjà répétée une 50aine de fois dans la semaine:

"K, la décision que tu n'arrives pas à prendre, je vais la prendre, c'est fini." J'ai pris 3 sacs et je suis partie. Il n'a pas essayé de me retenir si cen'est pour me dire que j'avais plus de temps pour m'organiser, que j'étais pas obligée de partir comme ça, qu'il pouvait dormir sur le matelas gonflable ou chez son associé. J'ai hurlé que non, que je ne resterais pas une seconde de plus sous le même toit si nous n'étions plus ensemble. Je suis partie, pour de bon.

Le lendemain, j'ai pris ma matinée, j'étais partie au bout de la rue, chez ma grand mère. Et j'ai emporté toutes mes affaires. Toutes. Visite médicale au boulot. Je suis effondrée. Le médecin me dit, quelle est votre adresse? Je fonds en larmes...je ne sais pas, j'en ai plus.

Une rupture? mais vous allez vous en sortir?

écoutez j'ai survécu aux 3 suicides de ma mère, je vais peut être survivre à ça non? vous ne pensez pas?

Bon, alors vous allez vous arrêter tout de suite. 10 jours d'arrêt.

10 jours pour trouver un appart, pour une nouvelle vie. Ne pas se retourner, s'il cherche à revenir, on verra, je prends MON appart, je fais MA vie et il suivra s'il m'aime. Rien. Aucune nouvelle après un coup de fil unique.

4 jours: j'ai trouvé mon appart. Il est libre dans un mois.

15 jours chez ma grand mère, 15 jours chez une amie pendant qu'elle est en vacances. Tout est prévu, tout est planifié.

Je ne dors plus, je ne mange plus, j'ai perdu 5 kilos. C'est chiant la nuit quand on dors pas. Je lis. Je fume des joints en cachette en faisant brûler des bougies dans la chambre de feu mon grand père. Ca me calme un peu.

Puis la vie, la nouvelle vie sans l'angoisse du soir quand je rentre chez moi. L'angoisse de ses colères permanentes, de ses insatisfactions permanentes.

Mais aussi le vide, l'étourdissement des soirées, des sorties, jamais seule, puis seule, vraiment seule. C'est bon et c'est triste. J'ai eu une histoire, un gentil garçon, puis c'est fini, et c'est pas grave. J'ai embrassé 3 garçons aussi mais rien de plus. Rien. 7 mois. Lui il a quelqu'un. 7 mois et quand j'écris tout ça j'ai les larmes aux yeux.

Voilà, là, j'en suis à peu près là.

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